Quelques années après son retour en Pologne, Zapolska écrit
à Stanislaw Janowski (son mari) qui est parti pour Paris, à propos de
Sérusier : Je suis contente que le
contact avec Sérusier ait pu vous être utile. C’était une grande, belle âme
d’artiste ! Comment ai-je pu me comporter ainsi envers lui ! (Lettre N° 435, du 2 août 1899, Krynica).
Le 1er octobre 1899 elle écrit de nouveau à Stanislaw
Janowski : Tu m’écris que Sérusier
t’impressionne plus que Pissarro. C’est exact ! Sérusier se glisse plus
dans l’âme, tandis que chez Pissarro on admire sa maestria. Celui-ci est poète,
l’autre- artiste. Sérusier crée une harmonie ... et l’autre, l’éclat. Sérusier
parle et Pissarro scintille. Mais la création de l’un et de l’autre est belle
et en suivant les deux on peut, je crois, ressentir une satisfaction énorme et
pour soi-même et pour ceux qui les regardent (Lettre N° 454, du 1er octobre 1899).
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